Dans une atmosphère électrique, les ouvriers de l’entreprise Kambove Mining, située dans le Haut-Katanga, ont fait irruption en pleine rue ce mercredi 6 novembre. Leur cri de ralliement ? Des conditions de travail et salariales qu’ils jugent indécentes. Mais au-delà des pancartes et des slogans, cette mobilisation soulève un débat plus large sur le respect des droits des travailleurs en république démocratique du Congo.
Munis de leurs revendications, les travailleurs ont sollicité l’aide de l’administrateur du territoire de Kambove, espérant que son intercession apporterait une réponse à leurs doléances. Une réunion s’est rapidement organisée, réunissant les représentants de la main-d’œuvre, la délégation syndicale et l’employeur. Alors que les discussions se tiennent dans une pièce voisine, l’inquiétude grimpe quant à l’issue de cette confrontation.
Pas si vite, rétorque le Directeur des ressources humaines de Kambove Mining. Selon lui, cette démonstration de mécontentement n’a pas suivi les voies régulées, ce malgré les dialogues en cours avec la délégation syndicale. En réponse, il promet des sanctions à l’encontre des instigateurs, accusant ainsi un probable retournement de situation.
Si l’événement montre en premier lieu un conflit interne, il met à nu des problématiques profondes relatives aux relations industrielles au cœur de la République Démocratique du Congo. Entre l’écho de cette manifestation et les promesses de sanction, quelle est la voie de l’apaisement ? Une question qui, à la lumière des émissions d’actualité RDC et des informations RDC, ne semble pas prête de trouver son épilogue. Alors, quelles seront les nouvelles du Congo dans cette saga ? Se dirige-t-on vers une amélioration des conditions ou vers une escarmouche plus sévère ? Seul le temps nous le dira.
Source: radiookapi.net