Déjà en proie à des tensions internes, la relation entre John Birindwa et Sanga Balende a pris une tournure tumultueuse, digne des plus grandes sagas sportives. La fracture semblait inévitable tant la communication entre le club et son entraîneur s’était envenimée. Quand les ambitions s’écrasent contre la réalité, tout s’effondre comme un château de cartes.
Le 28 septembre 2024 marquait le début, en fanfare, du mandat de Birindwa à la tête du célèbre club Sanga Balende de Mbujimayi. Pleine de promesses et de rêves de conquêtes, l’union a toutefois vite révélé ses faiblesses. Devant près d’une centaine de supporters et quelques fans ravis, Birindwa proclamait son engagement, empli de gratitude envers l’opportunité qui lui était offerte. Pourtant, moins d’un mois après son intronisation, le rêve s’est transformé en cauchemar.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase fut sans doute le déplacement à Lubumbashi. Battu par la JS Bazano et confronté à des contraintes logistiques inexplicables, Birindwa s’est retrouvé face à une absence de soutien et de moyens. « Ce n’est pas normal pour une équipe de la dimension de Sanga Balende d’avoir à prêter des chaussures à ses joueurs, » confia-t-il amèrement.
Le retour à Mbujimayi a marqué le point de rupture. Refusant de voir son nom entaché par ce qu’il avait perçu comme une gestion calamiteuse, Birindwa a refusé de reprendre l’avion, demandant au club de le rencontrer à Goma. Cette décision, amplifiée par une sortie médiatique maladroite où le technicien s’est épanché sur les difficultés rencontrées, a signé l’arrêt de mort de son contrat. Un mea culpa diffusé plus tard n’aura pas suffi à rétablir la situation.
S’il y a une leçon à tirer de cet épisode, c’est la nécessité pour les clubs congolais d’harmoniser ambition et logistique. La question reste en suspend : comment un club aussi prestigieux que Sanga Balende, arborant l’étendard du football à Mbujimayi, peut-il encore se retrouver dans une telle impasse ? Le divorce entre Birindwa et Sanga Balende est survenu trop tôt, laissant les fans songeurs et inquiets pour l’avenir de leur équipe favorite.
Le bref passage de John Birindwa, marqué par une unique défaite et une séparation hâtive, résonnera longtemps comme une mise en garde sur l’importance de la gestion et de la communication dans le monde du football.
Source: footrdc.com