La République Démocratique du Congo fait un grand pas vers l’éradication du paludisme en introduisant officiellement ce jeudi 31 octobre le vaccin antipaludéen dans son programme de vaccination de routine. Le lancement se déroulera à Kasangulu, une localité du Kongo-Central située à 40 kilomètres de Kinshasa. Cette nouvelle étape s’inscrit dans la continuité des efforts fournis par le pays pour lutter contre une maladie qui demeure une des principales causes de mortalité.
En association avec des solutions naguère mises en place, comme la distribution de moustiquaires imprégnées, l’introduction du vaccin antipaludéen, baptisé ‘R 21 Matrix-M’, aspire à réduire sensiblement la mortalité et la morbidité dues au paludisme. Le paludisme, responsable de millions de cas en RDC et répandu sur l’ensemble du continent africain, trouve ici un nouvel opposant de taille.
L’arrivée de 693.500 doses de ce vaccin, le 13 juin dernier à Kinshasa, marque une belle avancée. Ces doses sont spécifiquement destinées à protéger les enfants âgés de 6 à 23 mois, une tranche d’âge particulièrement vulnérable aux ravages de la maladie. Soutenue par l’UNICEF, cette initiative s’inscrit dans un effort concerté pour enrayer une épidémie qui sévit davantage en Afrique.
La RDC emboîte ainsi le pas à plusieurs autres nations africaines où ce vaccin a déjà été introduit avec succès, notamment au Ghana, Kenya, Malawi, Cameroun, Bénin et Burkina Faso. Cette décision, au-delà de ses bénéfices locaux, pourrait inspirer une nouvelle dynamique dans la lutte contre le paludisme sur tout le continent africain. En verra-t-on la fin un jour grâce à ces avancées médicales ? L’avenir le dira.
Source: mediacongo.net