**À Shakoufwa, les Refoulés d’Angola Luttent pour leur Survie dans des Conditions Inhumaines**
Chaque jour qui passe à Shakoufwa, zone frontalière située dans la province du Kwango, la situation des Congolais renvoyés d’Angola se dégrade un peu plus, plongeant ces personnes dans une misère abjecte. Mercredi 30 octobre, c’est l’alerte lancée par l’association Action Plus, engagée dans la société civile et motorisée par la voix préoccupée de son coordonnateur, Judes Tshangata.
Ces Congolais, parmi lesquels on compte de nombreuses femmes et enfants, ont été expulsés d’Angola, un voisin qui, ironie ou tragédie, est historiquement lié à la RDC par un pacte d’amitié. Livrés à eux-mêmes, ils se trouvent dépourvus de l’essentiel, affrontant la pluie battante dans des abris de fortune, faits de salles de classe et d’églises, désormais transformés en lieux d’accueil précaires.
Mais que peut signifier passer ses nuits dans des conditions si dégradées, quand les besoins vitaux les plus simples, tel que se nourrir et dormir sous un toit sécurisé, deviennent un luxe ? Cette situation insoutenable pousse Judes Tshangata à reconnaître l’intervention du gouvernement provincial du Kwango, une aide qu’il accueille avec gratitude mais qu’il qualifie d’insuffisante.
Au-delà de cette reconnaissance, la structure invite instamment le gouvernement central ainsi que les organisations humanitaires, tant nationales qu’internationales, à tendre la main à ces âmes naufragées du désastre humanitaire. En insistant sur leurs responsabilités, Action Plus dénonce le traitement inhumain infligé par des autorités angolaises et demande que ces populations démunies ne soient pas laissées à leur sort à Shakoufwa.
Ce cri pour l’humanité résonne comme un rappel accablant, une piqûre de rappel au monde que ces Congolais privés de leur dignité méritent mieux. La réalité quotidienne des refoulés de Shakoufwa, c’est aussi l’écho sinistre du dernier événement en RDC qui met en lumière les questions vitales d’humanité, de responsabilité et d’urgence dans un environnement où la solidarité internationale devrait primer sur la division nationale.
Source: radiookapi.net