**Pangi, une situation préoccupante : eau impropre et sécurité défaillante**
Dans une République Démocratique du Congo où les défis se multiplient, le territoire de Pangi, situé dans la province du Maniema, retient particulièrement l’attention par la gravité de ses conditions de vie. Le député provincial Blaise Bitangalo, de retour de ses vacances parlementaires, a dressé un tableau alarmant de la situation que vivent les habitants des trois chefferies de ce territoire.
L’accès à l’eau potable, un droit fondamental, y demeure un rêve lointain. « La population est obligée de consommer une eau d’une couleur ‘café’, une réalité malheureuse qui continue d’affliger fâcheusement le territoire, » déclare l’élu. Ces propos appuient les constats répétés sur le déficit criant en infrastructures essentielles dans cette région et servent d’illustration poignante d’une situation sanitaire qui laisse à désirer.
Mais le manque d’eau potable n’est pas le seul problème auquel sont confrontés les résidents de Pangi. La sécurité, une autre préoccupation majeure, est au plus bas. « Un seul policier pour couvrir un rayon de 100 kilomètres — et encore, parfois sans arme — expose dangereusement les habitants aux incertitudes et aux menaces, » souligne Blaise Bitangalo. Ce constat laisse la population du territoire à la merci de l’insécurité galopante.
Malgré ces constats accablants, le député reste optimiste quant à l’avenir. « Je me suis engagé à livrer un rapport parlementaire complet pour inciter une action rapide et efficace du gouvernement provincial, » assure-t-il. Selon ses propos, le gouverneur du Maniema, connu pour sa « volonté, vision et ambition », pourrait être l’homme de la situation, celui qui répondra aux besoins urgents du territoire.
Face à ces défis entremêlés de pauvreté et d’insécurité, Blaise Bitangalo insiste sur l’union nécessaire des acteurs politiques et sociaux : « Nous devons tous nous impliquer pour que cette population recouvre ses droits les plus légitimes. »
Ainsi, la population de Pangi, tout en se battant pour sa survie quotidienne, garde l’espoir de voir un avenir meilleur se dessiner, guidée par des dirigeants engagés et déterminés à faire respecter leurs droits et leur dignité.
Source: radiookapi.net