La nuit du mardi 16 mai a été tragique à Salapamba, un village paisible situé dans le secteur de Wamba Fatundu, sur le territoire de Bagata, dans la province du Kwilu. Une effroyable violence s’est déroulée entre les forces de la police nationale congolaise et les miliciens du groupe Mobondo, résultant en un bilan macabre de plus de dix morts.
La panique a envahi les habitants locaux lorsque les assaillants ont fait irruption dans le village. Le colonel Camille Atungale, porte-parole et chargé de communication de la police nationale congolaise dans le Kwilu, a confirmé que ces décès étaient du côté des agresseurs. « Nos forces ont été contraintes de riposter avec vigueur pour protéger la population locale », a-t-il déclaré.
Heureusement, la police a également été en mesure d’appréhender six auteurs, limitant l’ampleur du drame. « Les forces de l’ordre ont fait preuve de courage et de détermination pour neutraliser les menaces et restaurer l’ordre », a ajouté Atungale.
Le commissaire provincial de la police du Kwilu, Canold Kamana, a souligné qu’une opération d’encerclement allant sur quatre provinces (Mai-Ndombe, Kwilu, Kwango et Kinshasa) est nécessaire pour en venir à bout. Une tactique qui souligne la complexité du défi auquel les forces de sécurité sont confrontées.
Cependant, malgré ces millions de tâches, la détermination des forces de l’ordre congolaises reste inébranlable. Cette tragédie à Salapamba a révélé la résolution et le courage de la police nationale congolaise dans sa mission de protéger et de servir. Alors que la lutte contre le groupe Mobondo se poursuit, le peuple congolais se montre uni et résolu face à l’adversité.