Dans le cadre de la semaine dédiée aux Nations unies, une initiative remarquable a pris place au complexe scolaire Kimbuta, situé dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa. Près de cent adolescents, pré et finalistes du secondaire, y ont participé à une session d’information et de sensibilisation sur le fonctionnement des agences onusiennes, mais surtout sur les droits de l’enfant.
En cette journée du 23 octobre, la jeunesse congolaise a eu l’opportunité de s’informer sur des thématiques cruciales, avec un accent particulier sur la lutte contre le harcèlement et les abus sexuels, tant en milieu scolaire qu’au sein des foyers. « J’ai compris que quand je suis agressée par un professeur, par un collègue, je ne dois pas garder l’information pour moi-même », a affirmé une élève finaliste, soulignant ainsi l’impact direct de cet événement sur sa perception et sa prise de conscience personnelle.
Au-delà de l’acquisition de connaissances spécifiques, tels que l’identité et le rôle de la MONUSCO, de l’UNICEF, et de l’OIM, cette rencontre a surtout été une porte ouverte vers une culture de dénonciation positive et protectrice pour les jeunes. L’expérience fut enrichissante à bien des égards, offrant à ces élèves l’occasion de dialoguer directement avec les représentants du système des Nations unies.
Cette activité ne s’est pas limitée à informer, mais a également permis de créer un espace de confiance et d’échange où les jeunes ont pu exprimer leurs préoccupations et recevoir des réponses à leurs interrogations. Elle témoigne de l’importance d’intégrer les jeunes dans les discussions qui concernent leur avenir et leur préservation en tant qu’individus autonomes et conscients de leurs droits.
Si la journée a été riche en découvertes pour les élèves de Kasa-Vubu, elle marque aussi une étape significative dans la promotion des droits de l’enfant en République Démocratique du Congo. Ce jeudi, ce sera au tour des étudiants universitaires d’interagir avec la grande famille de l’ONU, perpétuant ainsi un dialogue intergénérationnel sur des questions vitales pour la société congolaise.
Source: radiookapi.net