Une tourmente politique secoue l’Assemblée provinciale du Kasaï-Central, où une pétition déposée contre les membres du bureau a mis en lumière des divergences significatives parmi les élus. En ligne de mire, les figures de proue Daniel Lukusa, Papi Noël Kanku, Anaclet Muyaya, Jean Mazala et Justin Mangala, respectivement président, vice-président, rapporteur, rapporteur adjoint et questeur, sont accusées de détournement d’allocations et d’incompétence professionnelle.
Cette initiative, menée par des députés impétueux, appelle à la tenue urgente d’une plénière afin de permettre aux accusés de se défendre face à ces accusations sérieuses. Cependant, la situation s’est complexifiée avec l’intervention inattendue de la vice-ministre de l’Intérieur, qui a repoussé l’examen de la pétition, arguant que cette démarche vise à éviter toute instabilité au sein des institutions provinciales.
Le dilemme institutionnel met en exergue les tensions à l’intérieur de l’Assemblée, avec un président qui déclare la péremption du débat, le délai de 48 heures pour la convocation d’une plénière étant déjà écoulé. Devant cet imbroglio juridique et politique, le président Daniel Lukusa exhorte ses collègues à rester vigilants quant à la future convocation imminente d’une plénière, soulignant la nécessité de naviguer avec prudence dans ces eaux politiques tumultueuses.
Ce bras de fer, qui captive l’attention du public et des médias congolais, soulève des questions cruciales sur la transparence et l’intégrité de la gouvernance au Kasaï-Central, dans un contexte où l’actualité politique en RDC demeure sous tension, en résonance avec les récents événements en République Démocratique du Congo et leur impact sur la stabilité régionale. La crise en RDC pourrait-elle entraîner une remise en question des pratiques institutionnelles ? L’évolution de cette situation reste à suivre de près.
Source: radiookapi.net