**Nouvelle Ère pour l’Aquaculture au Maniema : La Premère Formation sur l’Insémination Artificielle des Poissons**
Dans le cadre d’un renforcement significatif des capacités des pisciculteurs au Maniema, une formation révolutionnaire vient de s’achever, suscitant l’enthousiasme tant chez les participants que chez les organisateurs. Pendant sept jours intensifs, les pisciculteurs et techniciens du service national de développement de la pêche et de l’aquaculture (SENADEPA) ont exploré de nouveaux horizons dans l’insémination artificielle des clarias, ainsi que dans les pratiques avancées de nutrition et de génie piscicole. Mais en quoi cette initiative est-elle plus qu’une simple formation ?
Pour les acteurs locaux, il s’agit d’une opportunité précieuse, financée par le Programme d’appui au développement rural, inclusif et résilient (PADRIR), de booster considérablement la production d’alevins dans la région. « C’est une innovation », affirme Mbukani Mulotwa, l’un des bénéficiaires. « Nous dépendions trop des pêcheurs pour les alevins, avec des tailles et des souches imprévisibles ». Cet apprentissage est perçu comme une véritable avancée vers une autonomie solide dans la production.
Alimasi Kandeke Marcel, coordonnateur provincial du SENADEPA, ne tarit pas d’éloges : « L’insémination artificielle est un besoin urgent pour nos pisciculteurs ». Cette réalité montre à quel point la formation était attendue. Les pisciculteurs, souvent en lutte pour stabiliser leur production, voient ici une voie pour améliorer significativement leurs rendements.
Les méthodes enseignées, allant des calculs nutritifs à la biomasse, apportent une dimension scientifique aux pratiques locales. « Les pisciculteurs du Maniema sont maintenant équipés pour appliquer des techniques qui pourraient transformer le secteur aquacole, » commente Josué MumutshiI, le formateur, satisfait du partage de ses connaissances.
Tandis que le Maniema engage cette démarche stimulante vers l’amélioration de la filière piscicole, les perspectives de développement se profilent avec des retombées potentielles sur l’économie locale et la sécurité alimentaire. Une interrogation toutefois persiste : ce modèle sera-t-il adopté dans d’autres provinces de la RDC pour assurer une révolution piscicole nationale ?
Cette formation marque un tournant pour l’aquaculture locale, éclairant d’une lumière nouvelle l’avenir du Maniema dans la course au développement rural.
Source: radiookapi.net