En République Démocratique du Congo, le bras de fer entre les enseignants grévistes et le Gouvernement prend une nouvelle tournure. Steve Diatezua, président de l’Association nationale des parents des élèves du Congo (ANAPECO), exhorte les autorités à prendre des mesures strictes contre les enseignants qui refusent de reprendre les cours, les accusant d’être manipulés par des « mains noires ».
Steve Diatezua, dans un entretien avec Radio Okapi, a exprimé sa frustration face à une minorité d’enseignants qui persiste dans la grève malgré l’appel à la reprise lancé par leurs syndicats. Selon lui, plus de 80% des établissements publics fonctionnent normalement. Mais dans certaines régions, des enseignants se radicalisent, poursuivant prétendument des objectifs autres que ceux de la lutte syndicale.
« Il est dommage qu’en tant que parent, nous constations cette situation, où certains continuent de défier les directives syndicales. Ces enseignants semblent être sous l’influence de « mains noires ». Il est impératif que le Gouvernement prenne des sanctions pour mettre fin à cette anarchie », a déclaré Diatezua.
Cette déclaration intervient alors que l’éducation en RDC traverse une période critique, avec des grèves à répétition perturbant l’année scolaire. Une question se pose : quel sera l’impact à long terme de ces troubles sur l’éducation ? Et comment le Gouvernement réagira-t-il pour assurer la stabilité du système éducatif ?
À l’heure où l’actualité en RDC est déjà marquée par de nombreuses difficultés, cette crise éducative ajoute une pression supplémentaire sur un gouvernement en quête de solutions durables.
Source: radiookapi.net