Un incendie spectaculaire a frappé les entrepôts de la société de transport TRANSCO à Kinshasa, ce mardi 15 octobre, causant la destruction de plusieurs bus dans le quartier de Masina SIFORCO. Bien qu’impressionnant, l’incident n’a heureusement fait aucune victime. Le directeur général de TRANSCO, Cyprien Mbere, a rapidement clarifié la situation : la majorité des véhicules brûlés appartenaient à la flotte ancienne de Volvo, déjà retirée de la circulation.
Cet événement démontre les risques liés au stockage de véhicules hors d’usage. Selon M. Mbere, l’origine de l’incendie se situe dans un accident survenu au cours du dépiècement des épaves de bus, une étape préalable à leur vente. L’incendie, rapidement contenu grâce à l’intervention diligente des pompiers, aurait pu engendrer des conséquences catastrophiques si les secours n’avaient pas agi si efficacement.
La vision de ces vieux bus dévorés par les flammes pose néanmoins des questions cruciales : comment assurer la sécurisation optimale des sites de stockage pour éviter de telles catastrophes à l’avenir ? Alors que la gestion des épaves est un défi commun à de nombreuses villes, cet incident devrait alerter les autorités de Kinshasa sur l’importance de renforcer leurs mesures de sécurité, non seulement pour la protection des infrastructures, mais aussi pour garantir la sécurité environnante.
Dans une ville où les transports publics sont essentiels au quotidien des Kinois, l’incident appelle à une réflexion sur la gestion des infrastructures de transport et la nécessité de moderniser les systèmes existants. Ceci pourrait également être l’occasion pour les entreprises de transport comme TRANSCO d’explorer des solutions plus durables sur le long terme, réduisant à la fois les risques d’incidents similaires et augmentant l’efficacité de leurs opérations.
Source: radiookapi.net