Carlos Takam, ce nom qui résonne comme une légende dans l’univers de la boxe, n’est pas simplement synonyme de performance sportive. À 43 ans, le boxeur franco-camerounais détourne momentanément ses gants pour se consacrer à un combat d’un autre genre : celui de l’éducation et de l’avenir de la jeunesse africaine. Son arme ? Une fondation à son nom, lancée en 2023 à Kigali, qui se veut être un vecteur de transformation sociale à travers trois axes stratégiques : le soutien éducatif, le mentorat sportif et la promotion de la boxe.
L’homme derrière le champion, Carlos Takam, a partagé sa vision avec ferveur : « L’objectif est d’accompagner les jeunes, tant sur le plan sportif qu’éducatif, pour qu’ils puissent envisager leur avenir en Afrique sans devoir s’expatrier. » Une déclaration qui résonne particulièrement dans le contexte d’une fuite des talents dont souffre le continent. Aux côtés de son partenaire et judoka Léon Sala, Takam entend faire bouger les lignes. Après avoir posé ses valises au Rwanda il y a un an, la fondation ne connaît plus de frontières, étendant ses projets à l’international.
L’événement phare de cette année, « Boxing for Peace », organisé en juin en collaboration avec l’initiative mondiale Peace and Sport, a posé les bases prometteuses d’un mouvement où le sport devient un levier de paix et de cohésion sociale. Les regards sont désormais tournés vers décembre, mois où Kigali sera le théâtre d’une rencontre sportive d’envergure visant à propulser une médaillée olympique africaine sur le devant de la scène. Au-delà du ring, c’est un cri de ralliement que Carlos Takam lance à la jeunesse africaine, les invitant à transformer les coups du sort en victoire.
En cette période où les enjeux sociaux et le sport s’entremêlent pour dessiner les contours de la société de demain, la fondation Carlos Takam apparaît comme un modèle de la synergie entre engagement individuel et impact collectif. Une initiative qui, certainement, inspirera tant les passionnés d’actualité rdc que les fervents de nouveautés sur les médias congolais.
Source: sportnewsafrica.com