**Naufrage tragique sur le fleuve Congo : Une enseignante portée disparue retrouvée sans vie**
Le fleuve Congo, majestueux mais impitoyable, a de nouveau été le théâtre d’un drame éprouvant. Lundi 30 septembre 2024, une embarcation motorisée a chaviré en pleine traversée, liant Lisala au paisible village de Ngonzi, dans le territoire de Bongandanga. Le fracas des vagues a emporté dans ses eaux tumultueuses une maîtresse d’école, une figure familière et respectée de la communauté de Bongandanga.
Ce ne fut que le lendemain que son corps sans vie fut repêché, avant d’être dignement inhumé dans son village natal de Ngonzi Rive. Une disparition qui laisse une communauté endeuillée et soulève de nombreuses questions.
Selon l’Administrateur du territoire adjoint de Bongandanga, contacté par la RTNC, une tempête impitoyable et une surcapacité meurtrière seraient à l’origine de ce naufrage tragique. En effet, plus de quarante passagers avaient pris place à bord de l’embarcation, un chiffre conséquent qui inclut principalement des fonctionnaires venus de Lisala pour percevoir leur paie annuelle.
Comment se fait-il que tant de vies aient été mises en péril ? Le triste sort de ces passagers rappelle, une fois de plus, les dangers constants auxquels s’expose tout voyageur des contrées fluviales congolaises. La situation pourrait-elle être différente avec des mesures de sécurité renforcées, notamment des restrictions de passagers et une meilleure prévision météo ?
Cette nouvelle tragédie pose à nouveau la question amère de la sécurité des transports sur le troisième plus grand fleuve du monde. Comme dans maintes régions de la République Démocratique du Congo, le besoin impérieux d’améliorations des infrastructures fluviales demeure une urgence absolue pour préserver des vies humaines précieuses.
Source: rtnc.cd