Sur Twitter, les mots de Jules Alingete, inspecteur général des finances publiques, ont trouvé un très grand écho. Évoquant sa thèse selon laquelle “l’enrichissement illicite impuni est un obstacle au développement de l’Afrique”, les postes de cet Afro-citéen ont suscité une multitude de soutiens aux lignes de lutte contre les malversations financières.
Des Congolais s’alignent sans réserve derrière le combat contre l’impunité qu’accordent les détourneurs de fonds publics. « Nous encourageons toute action visant à en apprendre davantage sur la fragilité de notre économie, a déclaré Gabriel Nyangwile. Si vous continuez à creuser, vous aurez d’autres surprises encore plus choquantes que celles que nous venons de vivre ».
L’avocat Lompempe Jeannot a déclaré que l’« obstacle majeur au développement des pays africains est la corruption et le détournement ».
L’opinion est profondément choquée lorsque Jules Alingete condamne cette inversion des valeurs qui freine le décollage du continent noir. « La pratique du mensonge, de la tromperie, de la trahison, de l’enrichissement illicite impuni, de la primauté de la médiocrité sur l’excellence ayant élu domicile dans la politique africaine, reste un obstacle à tout développement », a-t-il martelée.
Au même titre, il adresse ses félicitations aux politiciens qui font preuve d’un engagement pour lutter contre ces phénomènes de corruption.
C’est ainsi qu’à travers son immense véhémence, Jules Alingete se présente en icône en Afrique, comme un modèle, un point de référence face à la dépravation financière. Malheureusement, la résistance des brebis galeuses aux nouvelles vocations philanthropiques risquent de compromettre l’action de cette muraille de dévouement, loin des egos personnel.