Dans une situation critique qui attire l’attention internationale, la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo fait face à une épidémie dévastatrice de Mpox, communément connue sous le nom de variole du singe. Depuis le début de l’année, plus de 7 889 cas ont été enregistrés, causant la mort d’au moins 43 personnes, selon les sources sanitaires locales.
Les zones de santé de Miti-Murhesa et de Nyangezi sont parmi les plus impactées, nécessitant une réponse rapide et coordonnée pour freiner la propagation du virus. En réponse à cette crise sanitaire préoccupante, la mission humanitaire de l’ONU a été déployée dans la région du 27 au 28 septembre. Cette initiative conjointe, impliquant des agences telles que l’OMS, l’UNICEF, l’OIM, et bien d’autres, vise à soutenir le Gouvernement provincial dans ses efforts de riposte.
Bruno Lemarquis, coordonnateur humanitaire, a souligné le caractère solidaire de cette mission : « C’est une mission de soutien puisqu’après cette mission, des recommandations vont être faites. Nous continuerons à nous mobiliser pour appuyer les autorités congolaises et travailler avec nos partenaires pour mobiliser le soutien indispensable afin de prévenir l’expansion du virus. »
Au cours de leur mission, la délégation a visité le centre de traitement des cliniques universitaires, ainsi que la zone de santé de Miti-Murhesa et le laboratoire de Lwiro, qui sont parmi les plus touchés. Le Dr Boureima Hama, représentant de l’OMS en RDC, a exprimé sa confiance en la capacité de la province à organiser une riposte adéquate, malgré l’ampleur de l’épidémie : « Nous voulons maîtriser l’épidémie et l’arrêter. »
Cette intervention multi-agence reflète l’urgence et la complexité de la situation, soulignant la nécessité d’une action concertée pour contrôler la crise et sauver des vies. Alors que la communauté internationale répond à l’appel, les habitants du Sud-Kivu s’accrochent à l’espoir d’un avenir plus sûr et plus sain.
Source: radiookapi.net