Depuis plusieurs mois, l’état catastrophique de la route nationale N°7 reliant Lodja au centre de Bena-Dibele dans le Sankuru préoccupe tant les usagers que l’économie locale. Ce tronçon vital, crucial pour les échanges commerciaux de la région, semble désormais avoir été négligé jusqu’à l’extrême. Comment expliquer qu’en ce 28 septembre 2024, des plaintes se multiplient encore concernant ce véritable parcours du combattant, synonyme d’accidents et de pénuries ?
« Passer sur cette route devient de plus en plus un calvaire pour les passagers, » confie un usager. Imaginez un trajet de 150 km qui, au lieu des 5 à 6 heures habituelles, s’étire sur plusieurs semaines. Une situation intenable qui entraîne inévitablement une hausse des prix des produits de première nécessité, aggravant ainsi la crise économique et sociale dans cette partie du Sankuru.
Les infrastructures, ou du moins ce qu’il en reste, sont loin d’être sécurisées. « Après presque un an de travaux, moins de 80 km ont été réhabilités, » déplore un chauffeur souhaitant rester anonyme. Ce goulet d’étranglement logistique paralyse aussi bien les commerçants que les familles qui comptent sur les produits en provenance du port de Dibele.
Financés en novembre 2023 par le gouvernement national, les réparations tardent à montrer des résultats concrets. Pourtant, la réhabilitation de la route nationale N°7 est un enjeu crucial, non seulement pour la prospérité économique du Sankuru, mais aussi pour la sécurité des usagers. Quelles mesures urgentes vont être prises pour débloquer cette impasse qui dure et améliorer la vie quotidienne de milliers de Congolais ?
Les rapports indiquent un besoin urgent de solutions réalistes et efficaces. Alors que les projecteurs sont braqués sur d’autres priorités nationales et internationales, cette crise locale demande une attention immédiate des autorités et de la population.
Source: rtnc.cd