Au cœur de Mbuji-Mayi, l’angoisse des habitants monte face à un prix du maïs jugé insupportable. Ce 27 septembre 2024, le service national, acteur clé de l’approvisionnement en denrées, a établi un tarif de 82.500 francs congolais pour un sac de 50 kg de maïs, une somme faramineuse pour beaucoup. « Comment espèrent-ils que nous puissions faire face à ces prix dans un contexte économique si précaire ? », s’interroge un citoyen.
La population, déjà éprouvée par un faible pouvoir d’achat, manifeste son mécontentement. Informé de la situation, le gouverneur, Jean-Paul Mbuebue Kapo, s’est empressé de prendre les devants, convoquant le 26 septembre le coordonnateur provincial du service national pour exiger une baisse des prix. Pourtant, la solution n’est pas à portée de main, car le pouvoir de tarification échappe à son interlocuteur local et repose entre les mains du Général Jean Kasongo Kabwik.
Dans un climat de négociation tendue, des discussions ont été engagées avec les dirigeants nationaux du service. La situation est devenue un test de leadership local et national, mais aussi un exemple de la tension entre nécessité économique et réalité des foyers. Cette crise reflète une problématique globale autour de l’inflation des produits de première nécessité, exacerbée par l’instabilité politique en RDC.
Alors que les pourparlers continuent, l’issue demeure incertaine. La résilience des habitants se heurte à une impasse administrative, et beaucoup espèrent voir les « nouvelles économiques du Congo » s’améliorer sous peu, sans quoi cette « crise en RDC » ne fera que s’aggraver, pesant encore plus lourdement sur le quotidien des Congolais.
Source: rtnc.cd