Ce lundi 8 mai 2023, le Sommet de l’Organisation des pays d’Afrique australe (Sadc) s’est tenu à Windhoek, capitale de la Namibie. Au cours des débats, l’organisation a annoncé son intention d’envoyer des forces à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) en proie à des violences depuis la résurgence du mouvement M23 soutenu par le Rwanda voisin.
Les responsable de la Sadc ont approuvé cette décision pour appuyer la RDC à restaurer la paix et la sécurité à l’Est du pays. Ils ont également invité tous les acteurs impliqués à coordonner collectivement le déploiement des forces existantes. Cette annonce intervient à un moment où des troupes des nations de l’Afrique de l’Est ont été déployées le long des frontières congolaises.
Cette décision a été saluée par une grande partie de l’opinion car elle constitue une réelle opportunité d’instaurer la paix dans la région. Toutefois, cette annonce soulève plusieurs interrogations sur l’efficacité des forces existantes, par exemple la Brigade internationale déployée par résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU. Puis, la question d’un coût, et à qui le reverser a été soulevée sans que des réponses précises soient données.
La dégradation persistante de la situation à l’Est de la RDC, même après la mise en place de différentes forces nécessite donc une action amenant à la réduction des conflits et activités des groupes armés. Cependant, pour être efficace, cette nouvelle force devra bénéficier d’un soutien total pour permettre à la RDC de atteindre sa paix durable. Seul l’avenir indiquera si ce processus se poursuivra avec succès.