La tempête fait rage autour du président de Vita Club, Amadou Diaby, au cœur d’une tourmente médiatique sans précédent. Accusé de quitter le stade en plein match lors de l’élimination de VClub, Diaby cristallise mécontentements et rumeurs de démission. Ce geste, vertement critiqué par les supporters, écorne un peu plus son image de « connaisseur dans le domaine du football », comme le souligne un tweet acerbe comparant l’incident à l’implication indéfectible de Moise Katumbi pour son club, Mazembe.
Outre cette sortie décriée, Diaby est au centre d’un autre scandale lié à un contrat avorté avec Afritech, suspecté de corruption, visant à produire des cartes d’identité. Malgré ces nuages, Diaby reste combatif, déclarant lors d’une conférence de presse à Kinshasa : « J’assume la défaite de Vita Club ». Il a ajouté, non sans audace, que les jugements sur Vita Club devaient dépasser les simples résultats d’un match.
Amadou Diaby, bien que sous le feu des critiques, s’accroche à son ambition pour le club. Selon lui, les failles de VClub résident davantage dans le manque de cohésion entre les différentes entités du club que dans la performance sur le terrain. Le choix de recruter des joueurs étrangers, critiqué pour délaisser les talents locaux, s’explique par des prix jugés prohibitifs pour les joueurs congolais.
Avec l’arrivée de Franco Tocha comme nouvel entraîneur, Vita Club entame un nouveau chapitre. Tocha, déterminé, a pour mission de rallier toutes les forces du club vers un élan positif, une tâche ardue dans cette atmosphère électrique.
Les prochains matchs seront décisifs pour Diaby, appelé à transformer cette crise en une opportunité de redressement. Reste à voir si ce pari payant permettra de ramener la ferveur au sein de la communauté VClubienne, aspirant à retrouver son éclat d’antan, loin des tumultes extrinsèques.
Source: footrdc.com