La Ligue des Filles et Femmes Instruites pour le Développement (LIFID), une organisation engagée en faveur de l’émancipation des femmes, vient de dénoncer les multiples cas de violence à l’encontre des femmes qui se répètent dans la province du Kasaï. Madame Lydia Fuamba, coordinateur provinciale de l’ONG LIFID, a partagé son indignation avec notre rédaction ce samedi 06mai et déplore le manque de sanctions acceptables en réponse aux cas de violences sexuelles. Elle explique : «Nous sommes vraiment outrés par les situations qui nous branchons ici dans le Kasaï. Les bourreaux sont interpellés pour leurs actes illégaux, mais ils sont relâchés dans un délai de deux, voire quarante-huit heures, abandonnant les victimes dans le plus grand des désarrois. Il y a un jour, un homme de plus de cinquante ans a violé une adolescente de treize ans ; et grande a été notre surprise lorsque le mis en cause a été relâché alors que la jeune fille souffre toujours».
La coordinatrice de LIFID invite toutes les autorités judiciaires à faire respecter l’article 150 de la constitution congolaise en évitant de relâcher les auteurs des violences sexuelles. Elle demande aussi à toutes les femmes de la province de Kasaï, victimes de violences conjugales, qu’elles dénoncent tous les cas suspects afin que la justice puisse rétablir la responsabilité des coupables.
Pour encourager la prise de conscience des femmes et hommes en ce qui concerne les violations des droits de l’homme, LIFID prévoit des campagnes de sensibilisation dans les prochains jours.