Les salles de classe restent désespérément vides en RDC depuis la rentrée du 2 septembre, alors que la Synergie des syndicats des enseignants intensifie sa lutte pour l’amélioration des conditions de travail des éducateurs. Vendredi 20 septembre, un nouveau cap a été franchi avec la soumission d’un mémorandum puissant aux deux chambres du Parlement, arguant que l’intervention législative est cruciale pour remédier aux maux du système éducatif congolais.
Lors d’une déclaration poignante devant les médias, Jean-Bosco Puna, porte-parole de la Synergie, a dévoilé les attentes élevées que porte ce document. Enjeu majeur : le barème salarial inadapté qui alimente la colère enseignante. « L’enseignant en RDC, pilier de notre avenir, mérite un traitement à la hauteur de son engagement, » a-t-il martelé.
La retraite des enseignants, de même que les cas des « nouvelles unités » et des éducateurs non-payés, s’ajoutent à une liste de doléances qui rendent le retour à la normale quasiment impossible sans une profonde réforme. Mais quelle réponse donnera le Parlement à cet appel ?
La grève continue de paralyser l’éducation de milliers d’élèves, fragilisant davantage un secteur déjà à bout de souffle. La question est désormais posée : combien de temps la nation pourra-t-elle supporter cet arrêt brutal de l’instruction? Les solutions doivent être trouvées, et vite, pour éviter que la crise actuelle ne compromette définitivement l’avenir des jeunes Congolais.
Source: radiookapi.net