Ce samedi 21 septembre 2024, l’Université de Kabinda (UNIKAB) a été le théâtre d’une scène de violence inédite qui a entraîné l’arrêt complet des examens de rattrapage. Une tension palpable s’était installée suite à l’irruption d’un étudiant non inscrit aux épreuves, dont la seule intention semblait être de saboter le déroulement calme et ordonné des examens.\n\nLe vice-président de la coordination estudiantine, Ngoyi Kilolo, a expliqué que cet étudiant s’était introduit dans la salle probablement pour semer la zizanie. La situation a dégénéré lorsqu’un surveillant, excédé par le comportement perturbateur de l’individu, a tenté de l’expulser, action qui a été suivie par une altercation physique entre les deux.\n\nDans un effort de rétablissement de l’ordre, l’administration universitaire sollicitée par le Directeur de cabinet du recteur a requis l’intervention de la police, présente à proximité. L’usage de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre a enflammé la situation, amenant les étudiants à réagir avec colère. Des jets de projectiles ont endommagé l’amphithéâtre Mfumu Ngoyi Kadiambi, laissant des vitres brisées comme témoignages d’une matinée chaotique.\n\nPour congoquotidien.com, l’événement met en lumière la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité interne sur les campus afin de prévenir de telles escalades. Au-delà de l’incident spécifique, il interroge sur les enjeux de la vie estudiantine en République Démocratique du Congo et le besoin d’un dialogue apaisé entre l’administration et les étudiants pour garantir un environnement académique sûr et propice à l’étude. L’actualité politique en RDC reste ainsi au centre des préoccupations, appelant à une gestion plus proactive des crises dans les institutions d’enseignement supérieur.
Source: rtnc.cd