La paralysie de l’avenue de la Libération à Kinshasa, un véritable goulet d’étranglement pour les habitants ! Ce tronçon stratégique, jadis artère vitale reliant les communes de Bandalungwa, Bumbu, Selembao et Ngiri-Ngiri, est aujourd’hui dans un état de décomposition avancée. Les travaux de réhabilitation initiés il y a pourtant trois semaines se sont subitement arrêté, plongeant le quartier dans un chaos logistique.
Chaque jour, l’avenue est témoin de paralysies monstres provoquées par des embouteillages interminables. En tentant d’emprunter ce passage aujourd’hui vétuste, les transporteurs se résignent à majorer le prix des courses, justifiant cette augmentation par le temps perdu dans les bouchons. « Ces embouteillages font souffrir le petit peuple », explique, dépité, un chauffeur de taxi qui voit ses trajets s’allonger considérablement.
La population, désespérément confrontée à cette crise, monte sa voix et adresse un cri d’alarme au gouvernement : reprendre en urgence la réhabilitation de ce tronçon crucial. Le décor traditionnellement chaotique est aujourd’hui accentué par la présence de moellons abandonnés, de caniveaux obstrués par des déchets plastiques et de nids-de-poule remplis d’eau. Autant de maux rendant la circulation encore plus périlleuse.
Petit pont, prélude à l’enfer quotidien du trajet, devient le théâtre de tensions quotidiennes. Le passage des véhicules et motos s’effectue laborieusement, provoquant l’impatience et la colère des conducteurs. Des témoignages rapportent même que des policiers, poussant parfois à l’excès pour escorter des détenus vers la prison centrale voisine, en viennent à user de brutalité envers les chauffeurs obstinés pour libérer le passage.
Ce tableau désastreux appelle une réponse rapide et efficace des autorités. S’agit-il d’une simple négligence ou d’un imbroglio administratif ? Une question qui mérite d’être posée. Pour l’heure, la priorité reste la réhabilitation de cette avenue avant que la situation ne s’aggrave davantage, plongeant encore plus les habitants de Kinshasa dans la tourmente urbaine.
Source: radiookapi.net