La tension monte sur l’échiquier politique de la République Démocratique du Congo alors que la famille politique de l’ancien président Joseph Kabila manifeste une opposition farouche au projet de dialogue national.
Mardi 17 septembre, Emmanuel Ramazani Shadari, Secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), a exprimé sa désapprobation lors d’une rencontre avec Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix.
Le climat politique en RDC, déjà chaud, risque-t-il de s’embraser davantage ? Pour Emmanuel Ramazani Shadari, le potentiel dialogue n’est rien d’autre qu’une « diversion » politique qui pourrait mener à un changement constitutionnel favorisant un nouvel élan pour le pouvoir en place. « Le problème est que notre pays puisse trouver son intégrité territoriale », a-t-il martelé, affirmant la priorité de la situation sécuritaire sur un énième cycle de discussions.
Le caractère « illégitime » du régime actuel, critiqué par Shadari, pose la question centrale : avec qui dialoguer si les bases mêmes de confiance semblent minées ? Loin de montrer une ouverture vers le dialogue, le candidat à la présidentielle de 2018 met en exergue le passé des engagements non tenus par le pouvoir actuel – citant les échecs des accords de Genval, Nairobi et le partenariat FCC-CACH.
Ce vent d’opposition pourrait-il stopper les ambitions de Félix Tshisekedi ? La politique congolaise semble s’embourber dans un spectacle de contestations où chaque camp joue sa carte dans un climat de double tranchant.
Avec une telle atmosphère, quel avenir pour l’actuel gouvernement et son projet de dialogue ? La situation politique en RDC ne cesse de générer de nouvelles actualités captivantes, réaffirmant son rôle central dans les enjeux régionaux et internationaux.
Source: radiookapi.net