Le naufrage d’une baleinière sur la rivière Kwango suscite des interrogations sur la sécurité fluviale en RDC. Ce tragique événement, survenu le lundi 16 septembre, a causé la mort de trois personnes et fait de nombreux disparus dans la province du Kwango. D’après le bourgmestre de la commune rurale de Kasongo-Lunda, Jean-Baptiste Nkololo, l’embarcation avait pour destination Pont Kwango et Kinshasa lorsqu’elle a heurté le pont Kwango.
Les témoignages indiquent que la baleinière transportait environ 150 passagers, parmi lesquels moins de la moitié avait été retrouvée saine et sauve. Les recherches sont toujours en cours, mais l’inquiétude grandit quant à savoir combien pourront être secourus. Comment expliquer que ce type d’accidents tragiques continue de se produire sur les rivières de la République Démocratique du Congo?
Jean-Baptiste Nkololo a pris en charge plusieurs rescapés, implorant des secours supplémentaires pour faire face à la situation dramatique. Parallèlement, la récupération des marchandises à bord est en cours, bien que la priorité reste bien évidemment de sauver des vies humaines.
Cet événement met en lumière les failles du transport fluvial en RDC, souvent marqué par le surchargement des embarcations et le manque de mesures de sécurité efficaces. S’agit-il d’un énième accident isolé ou du signe d’un problème systémique nécessitant une attention urgente des autorités?
Ce drame, qui touche principalement des commerçants et des élèves, résonne comme un appel à une remise en question des infrastructures de transport et de la gestion des voies navigables. Alors que le Kwango tente de panser ses plaies, le reste du pays doit-il s’attendre à d’autres tragédies similaires sur ses rivières?
Source: radiookapi.net