La rentrée parlementaire en République Démocratique du Congo ce 16 septembre a été marquée par des discours empreints de sérieux et d’urgente nécessité, alors que le pays se prépare à débattre du budget de 2025. Sous la coupole du Parlement, où incidences politiques et réalités économiques se rencontrent, les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat ont dressé un état des lieux préoccupant du contexte sécuritaire, sanitaire et socio-économique.
Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, a salué le dépôt du projet de budget dans les délais constitutionnels en attribuant les priorités aux questions de sécurité, à l’amélioration du bien-être des Congolais et à la diversification de l’économie. Une feuille de route ambitieuse, cependant nécessaire, pour affronter les défis colossaux du pays.
Du côté du Sénat, le Président a mis en exergue la responsabilité capitale de cette institution dans le processus de décentralisation, martelant l’importance de défendre les intérêts provinciaux au sein de l’architecture institutionnelle de la RDC. Un rôle fondamental pour assurer un développement organique à partir de la base, et un modèle de gouvernance inclusif.
Les deux chambres ont invité les représentants nationaux, députés et sénateurs, à rapporter leurs observations sur le terrain d’ici quinze jours, un délai critique qui permettra de prendre en compte les préoccupations des électeurs dans la formulation finale du budget 2025. En cette période de tensions et de défis multiples, ces assises parlementaires s’annoncent décisives pour l’avenir du pays.
Source: radiookapi.net