Le problème de l’insuffisance de centres de néonatalogie dans la province du Kongo-Central se pose comme un obstacle majeur à la mise en œuvre efficace du programme de gratuité de la maternité. C’est ce qu’a affirmé, mercredi 11 septembre, le Directeur général du Fonds de solidarité de santé, Anatole Mangala, à l’issue d’une audience avec le gouverneur de province, Grace Nkuanga Bilololo, à Matadi.
Anatole Mangala a exprimé ses préoccupations concernant les difficultés rencontrées dans le transfert des patients vers les grandes formations hospitalières, ce qui représente un défi significatif pour un système de santé déjà fragilisé. « Nous payons des hôpitaux pour tous les accouchements et nous payons l’hospitalisation. Si la maman a des problèmes, nous fournissons du lait artificiel ; si l’enfant naît prématuré, nous le prenons en charge pendant un mois », a-t-il précisé.
En effet, ce programme de gratuité de la maternité, voulu par le chef de l’État, ne se limite pas simplement aux accouchements, mais englobe également d’autres aspects critiques pour la santé des mères et des enfants. Selon Mangala, la province du Kongo-Central a déjà progressé dans les étapes préparatoires pour ce programme, comprenant les études de faisabilité et l’accréditation des prestataires de soins.
Ce programme s’inscrit dans un cadre plus large visant à garantir un meilleur accès aux soins de santé pour tous et à réduire la mortalité infantile et maternelle en République Démocratique du Congo. À une époque où la santé des mères et des enfants constitue une priorité nationale, l’optimisation des structures néonatales et la garantie de soins compétents sont plus que jamais nécessaires. Face à ces enjeux, la province doit impérativement renforcer ses infrastructures pour accompagner le programme ambitieux de santé universelle qui se dessine.