Le football congolais traverse une période tumultueuse, marquée par des controverses qui semblent s’enliser. Alors que la Ligue Nationale de Football (Linafoot) se prépare à publier le calendrier de la saison 2024, prévue pour le 12 septembre 2024, l’inquiétude grandit parmi les clubs concernés. L’absence de communication claire de la part de la Commission de Gestion laisse place à des spéculations et frustration.
Plus dérangeant encore, la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) semble s’ériger en arbitre dans cette crise en annonçant qu’aucune relégation ne sera effectuée, piétinant ainsi les espoirs des équipes qui ont lutté sur le terrain. « Il existe, jusqu’à cet instant, un nombre de contentieux dont vous n’avez daigné répondre alors que l’avenir des demandeurs en dépendait », rappelle la FECOFA dans une correspondance adressée aux présidents des clubs engagés. Que signifie vraiment cette décision pour le championnat et pour l’intégrité du sport ?
Les relégations annulées ne sont qu’un pan de la réforme envisagée par la FECOFA qui projette un championnat en deux groupes, chacun contenant 13 clubs, à l’instar de la 29ème édition. Cette nouvelle configuration s’accompagne d’une promesse d’instaurer une ‘Super Ligue’ d’ici 2025-26, mais à quel prix ? Les équipes qui ne figureront pas parmi les meilleures se retrouveront réduit à jouer dans une Ligue 1 réformée.
Dans ce contexte, l’avenir du football en RDC semble incertain, et la communauté footballistique s’interroge : cette réforme annoncée est-elle véritablement la clé d’un renouveau, ou un simple coup de pinceau sur des problèmes plus profonds ? La pression monte et les regards sont désormais tournés vers la réaction des clubs et des acteurs du football congolais alors que la saison approche et que des décisions cruciales doivent être prises.
