Le gouverneur de la province du Maï-Ndombe, Nkoso Kevani Lebon, affiche une détermination sans pareille pour relancer le secteur agricole dans sa région. Ce vibrant engagement s’est récemment traduit par une visite d’étude prospective au site agricole d’Ikalata, en compagnie de son vice-gouverneur, Mfuru Ngokee trésor, et d’une équipe d’experts de l’Institut national de recherche et d’études agronomiques (INERA).
La visite vise à redynamiser l’agriculture, secteur vital pour la province, longtemps négligé par ses enfants. Nkoso a martelé l’importance de retourner aux racines, citant un proverbe populaire : « Le ventre creux n’a pas d’oreilles ». C’est donc à partir de l’agriculture que s’érigeront d’autres succès économiques.
« Nous savons que plusieurs choses d’aujourd’hui proviennent de la terre. Sans celle-ci, il n’y a pas de vie », a-t-il déclaré, soulignant l’importance cruciale de la terre pour une vie prospère. La province de Maï-Ndombe, reconnue pour sa vocation agricole, semble avoir perdu de son éclat, et le gouverneur est déterminé à redorer son image. Il a ainsi mis en exergue la qualité du sol de la région et a exprimé sa conviction que le relèvement du secteur agricole entraînera des succès retentissants.
Accompagnés du responsable du patrimoine de l’INERA, la délégation a rappelé l’importance de la prospection agricole à Ikalata, anciennement reconnu comme un site de premier plan. « Ikalata était considéré comme un Yangambi, mais a aujourd’hui perdu sa valeur », ont souligné les experts. Ces derniers, constitués d’un ingénieur des infrastructures, d’un professeur agronome et d’un chargé de logistique, se disent prêts à collaborer activement avec le gouvernement provincial pour redynamiser l’agriculture et rehausser la qualité de l’institut agronomique.
L’étape suivante, annonce-t-on, consistera en l’exécution des travaux de réhabilitation de la station de recherche de l’INRA à Ikalata, un projet capital pour le renouveau agricole de la province.
L’avenir de Maï-Ndombe, assurément, semble se cultiver sur les terres de Ikalata. Avec une volonté affichée et des démarches concrètes, l’espoir d’une renaissance agricole est plus que jamais au rendez-vous.
