L’Association Sportive Vita Club traverse une période d’incertitude à l’approche de son match crucial contre Stellenbosch, prévu le 13 septembre 2024 en Afrique du Sud. Alors que le club congolais s’était préparé et avait pris toutes les dispositions nécessaires pour son voyage, l’absence d’une autorisation de survol et d’atterrissage de la part des autorités sud-africaines laisse planer le doute sur la tenue de cette rencontre.
Selon les responsables du club, un jet privé avait été affrété dans les délais impartis et toutes les autorisations en lien avec la réglementation de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) avaient été obtenues. Cependant, la clé de cette opération repose entre les mains de l’Afrique du Sud, qui, jusqu’à présent, n’a fourni aucune réponse favorable.
Dans un dernier élan de négociation, l’AS Vita Club a demandé le report de la rencontre de 24 heures, une démarche qui pourrait offrir aux joueurs le temps nécessaire pour se rendre sur le sol sud-africain. Bien que la Confédération Africaine de Football (CAF) n’ait pas opposé d’objection à ce décalage, la balle est maintenant dans le camp de l’équipe adverse. Malheureusement, celle-ci a fait savoir qu’elle n’était pas disposée à accepter ce changement de programme.
La situation met en exergue les défis rencontrés par les clubs africains dans le cadre des compétitions continentales, aggravés par des considérations politiques et logistiques. Alors que le monde du football est en pleine effervescence, ce genre d’incidents souligne la complexité de la coopération entre les nations dans le sport. Quelles seront les répercussions de cette situation sur le moral des joueurs et l’image du football congolais sur la scène internationale ? Une question qui reste en suspens alors que le match s’approche à grands pas.