Le 11 septembre dernier, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a reçu Christian Bosembe, le Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel congolais (CSAC). Ce rendez-vous a souligné une problématique cruciale qui concerne la régulation des médias, tant traditionnels que sociaux, dans un pays en pleine évolution numérique.
Selon les informations relayées par la presse présidentielle, cette rencontre a été l’occasion pour les responsables du CSAC de dévoiler un plan audacieux de régulation des contenus médiatiques. Ce plan a été élaboré suite à un constat alarmant : l’essor des réseaux sociaux contribue de façon inquiétante à la dépravation des mœurs et à l’acculturation des Congolais. Une menace qui, selon le CSAC, nécessite une réponse proactive et encadrée.
Christian Bosembe a clairement affirmé que la lutte contre la dépravation des mœurs sera au cœur de leurs actions. Son engagement est de s’attaquer sans relâche à tout diffuseur de contenu qui joue un rôle néfaste dans la société, en altérant les valeurs et les bonnes mœurs qui devraient prévaloir dans la République Démocratique du Congo.
Cette initiative soulève des questions essentielles : jusqu’où ira la régulation dans un paysage médiatique de plus en plus complexe ? Comment concilier liberté d’expression et responsabilité des diffuseurs ? Malgré les défis, cette démarche pourrait bien augurer d’une nouvelle ère pour les médias congolais, où la régulation ne sera pas seulement un outil de censure, mais un moyen de promouvoir des contenus responsables et adaptés aux valeurs sociétales.
Dans un monde où la responsabilité des médias est plus que jamais questionnée, il est impératif de suivre de près l’évolution de cette régulation, tant pour son impact sur le paysage médiatique que pour la société congolaise dans son ensemble.