Uvira, une ville en pleine mutation, espère un avenir meilleur grâce à un compromis récemment signé entre la Regideso et le Groupe EIS – EKA, une entreprise burundaise chargée de la construction d’une autoroute. Cet accord, facilité par la médiation du Bureau Technique de Contrôle (BTC) et de l’Office des Voiries et Drainage (OVD), a pour but de régler un incident impliquant un tuyau endommagé près de l’hôpital général d’Uvira.
En cas de dommages causés par le chantier, la responsabilité incombe à l’entreprise, qui s’est engagée à couvrir les coûts de réparation du tuyau. « Il est impératif que des mesures soient prises rapidement pour freiner la propagation des maladies d’origine hydrique dans la ville, » a déclaré un représentant de la Regideso lors d’une descente sur le terrain.
Pour rendre la situation encore plus pressante, Uvira a récemment souffert de pénuries d’eau potable, touchant même l’hôpital général et la prison centrale, et une grande partie de la ville attend avec impatience la normalisation de l’approvisionnement. Toutefois, la Regideso prévoit de rétablir les services en phase avec la reprise de travaux et les négociations en cours pour finaliser le reste du devis.
Le directeur de projet du Groupe EIS – EKA, l’ingénieur Élysé Nduwamahoro, a souligné la nécessité urgente de résoudre les failles des tuyaux de la Regideso. « Des descentes sur le terrain les 10 et 11 de ce mois ont permis de mettre en lumière ces problèmes techniques », a-t-il ajouté.
Cependant, la coopération entre les entités impliquées nécessite que le Groupe EIS-EKA puisse mobiliser des ressources adéquates pour la délocalisation des installations de la Regideso. Si la situation n’évolue pas rapidement, les services techniques entendent soumettre le devis à Kinshasa pour obtenir une solution rapide et définitive.
Dans l’attente de ces solutions, Uvira espère voir la lumière au bout du tunnel, alors que la communauté reste vigilante face à cette crise de l’eau, d’autant plus fondamentale en cette période de vulnérabilité sanitaire. Ce compromis pourrait donc bien être le début d’une nouvelle ère pour la ville et ses habitants.