L’espace politique congolais s’anime à l’approche de la rentrée parlementaire. Le mardi 10 septembre 2024, la Première ministre, Judith Suminwa, a tenu des échanges décisifs avec le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Ces discussions, qui précèdent l’ouverture de la session parlementaire du 15 septembre, mettent en lumière des enjeux cruciaux auxquels le pays doit faire face.
Au cœur de leurs échanges figurent le projet de loi de finances pour l’exercice 2025, ainsi que la reddition des comptes pour l’année 2024, sans oublier un projet de loi rectificatif. Judith Suminwa a affirmé devant la presse que le dépôt de ce projet se fera dans les délais impartis, témoignage de sa volonté de respecter les engagements pris lors de son investiture.
« Lors de mon investiture, j’avais promis d’engager un dialogue constructif avec les différentes institutions », a-t-elle déclaré. À travers ces mots, Suminwa souligne l’importance d’un consensus et d’une collaboration fructueuse pour naviguer dans les complexités de la gestion des finances publiques.
Avec une session parlementaire à dominante budgétaire, il est essentiel d’assurer une préparation soigneuse. La Première ministre a réaffirmé son engagement à respecter les principes de la LOFIP (Loi relative aux finances publiques), ouvrant ainsi la voie à des débats qui pourraient orienter les choix économiques du pays.
Ces échanges ont également vu la participation de membres du gouvernement, dont le ministre des Finances, Doudou Fwamba, et la vice-ministre du Budget, Elisée Bokumwana, témoignant d’une volonté collective d’adresser ces enjeux en toute responsabilité.
Alors que le Congo fait face à des défis économiques persistants, ces initiatives gouvernementales pourraient bien dessiner la trajectoire financière du pays pour les années à venir. Les attentes de la population sont grandes et la transparence dans le processus budgétaire est plus que jamais une nécessité.