La reprise des épreuves du second semestre a été lancée ce lundi 9 septembre dans plusieurs universités et établissements d’enseignement supérieur de la province du Kasaï-Oriental, avec Mbujimayi comme chef-lieu. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large visant à respecter les normes académiques imposées par le ministère de l’Enseignement Supérieur, qui souhaite mettre un terme aux durées d’années académiques extensibles qui ont prévalu par le passé.
Les recteurs et directeurs des instituts supérieurs de la province se mobilisent pour veiller à ce que chaque étape soit suivie avec rigueur, constatent nos reporters de RTNC.CD sur le terrain. L’engagement de ces responsables reflète un désir de rétablir l’ordre et la prévisibilité au sein du système éducatif, une préoccupation majeure pour les étudiants et leurs parents.
Alors que l’année académique 2023-2024 touche à sa fin, la prochaine rentrée pour l’année 2024-2025 est déjà programmée pour le mois d’octobre. Cette anticipation témoigne d’une volonté de préparation et de planification qui pourrait enfin apporter une stabilité longtemps attendue à un secteur souvent critiqué pour ses retards et ses imprécisions.
Parallèlement à ces révisions académiques, les services d’inscription ont été activés de manière proactive dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur de Kasaï-Oriental. Une initiative qui ouvre la voie à une gestion plus fluide et organisée des admissions. Mais alors que l’on se dirige vers un nouveau cycle, une question demeure : les mesures mises en place seront-elles suffisantes pour restaurer la confiance envers le système éducatif congolais ?