Chaque année, le 9 septembre, la planète s’unit pour élever la voix contre les troubles causés par l’alcoolisation fœtale. À cette occasion, l’ONG Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) a tenu un point de presse à Goma, où sa coordonnatrice, Rebecca Mulonda, a souligné les conséquences alarmantes de cette problématique mondiale sur la vie familiale.
« Le fœtus, relié à sa mère par le placenta, est particulièrement vulnérable aux troubles induits par la consommation d’alcool, » prévient-elle. Les implications ne se limitent pas à la grossesse. En effet, selon Rebecca Mulonda, même la consommation d’alcool trois mois avant le contact sexuel peut altérer la qualité des spermatozoïdes, avec des conséquences désastreuses pour la santé des futurs enfants. « Les hommes doivent prendre conscience de cette responsabilité, car cela accroît le risque de malformations au niveau buccale et cardiaque, » insiste-t-elle.
Mais ce n’est pas tout. La coordonnatrice de SAF appelle également les mères allaitantes à renoncer à l’alcool. Leurs choix peuvent fortement impacter le développement cérébral de l’enfant et jalonner son parcours scolaire.
« Il est crucial d’opter pour l’abstinence ou de viser une tolérance zéro vis-à-vis de l’alcool avant et après la grossesse, » conseille-t-elle avec gravité. À travers cette sensibilisation, l’objectif est clair : protéger les futures générations des impacts dévastateurs de l’alcoolisation fœtale. Qui peut se permettre d’ignorer une question aussi essentielle ?