Dans un contexte où les services de sécurité sont sous pression, l’incident tragique survenu à la prison centrale de Makala, dans la nuit du 1er au 2 septembre, a suscité de vives inquiétudes. Le président de l’ASADOH, Jean-Claude Katende, a pris la parole via son compte X, appelant à une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ce qui s’y est passé, mettant ainsi en exergue la nécessité de la transparence dans de telles situations.
« Le carnage de la Prison de Makala qu’il soit fait par les assaillants ou les forces régulières exige une enquête indépendante pour faire la lumière sur ces événements », a-t-il déclaré, exprimant ainsi le scepticisme qui entoure les simples déclarations des hommes politiques face à de tels drames.
Cet incident ayant causé la mort de deux personnes et engendré des dégâts matériels importants soulève des questions tant sur la sécurité des établissements pénitentiaires que sur la gestion des crises par les autorités. La déclaration du gouvernement, annonçant l’ouverture des enquêtes tout en appelant au calme parmi la population, laisse entrevoir un enjeu majeur qui dépasse les murs de la prison.
Au moment où la société congolaise demande plus de clarté sur les événements, l’opinion publique attend des réponses qui pourraient influencer la confiance accordée aux institutions de sécurité. Quelles seront les conclusions de cette enquête ? Le peuple congolais aura-t-il accès à une vérité peut-être cruelle, mais nécessaire ? Une vigilance s’impose alors que le débat sur la responsabilité des forces de l’ordre et la sécurité des citoyens prend une tournure de plus en plus pressante.