Ce lundi 28 avril 2023, des associations et des groupes de pression de la Tshopo ont mené une manifestation publique pour dénoncer les problèmes affligeant les victimes de la guerre de six jours à Kinshasa. Selon un document consulté par une rédaction d’enquête collective, 70 réfugiés de Kisangani ont été maltraités par la police congolaise alors qu’ils manifestaient pacifiquement devant la Primature de la République depuis le lundi 17 avril.
Le militant des droits de l’homme Monet Issa Masudi a engagé ses efforts pour restaurer les droits des victimes. Les leader des associations ont condamné la répression violente de la part des autorités et exigé des actions pour répondre aux revendications et préoccupations des victimes en respectant les lois. Les manifestants ont demandé aux autorités congolaises de prendre des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et ont exhorté à un examen indépendant des violences policières lors des rassemblements pacifistes, ainsi les institutions responsables d’être poursuivis.
Les associations ont également rappelé la grande tragédie de la guerre de six jours à Kisangani, ayant entraîné des milliers de décès et blessés ainsi que des déplacements internes. Ces organisations ont invoqué une action immédiate pour procurer une aide aux victimes afin qu’elles puissent reconstituer leur vie ainsi que leur dignité.
En novembre de l’année précédente, l’Ouganda avait reversé 65 millions de dollars pour indemniser les victimes de cette guerre sur recommandation de la Cour Internationale de Justice. Ces associations ont salué cette initiative mais ont mis en vigueur que cela ne suffisait pas pour compenser les pertes massives endurées par les victimes et elles ont sollicité une action plus puissante de la communauté internationale pour soutenir ces personnes à se rétablir et retrouver leur dignité.