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Lors de la solennité de la Pâques célébrée ce dimanche 09 avril, le cardinal Fridolin Ambongo a donné son avis sur la proposition de loi dite « Tshiani » lors de son homélie. Des mots tranchés et très clairs : « Ces dispositions nous dressent les uns contre les autres car, à la veille des élections, elles nous divisent davantage plus qu’elles ne nous unissent ».
Le cardinal Ambongo préconise le resserrement des coudes. Il interpelle la conscience et la responsabilité de chacun et insiste pour qu’aucune décision ne nous fragilise de l’intérieur ou ne fasse le jeu des ennemis. Ces décisions doivent se focaliser sur le bien-être du peuple congolais, et non sur une loi qui produit du conflit.
La loi Tshiani déjà adoptée à l’Assemblée nationale stipule que pour pouvoir accéder à des postes clés du gouvernement, il faut être né des parents congolais. Cette loi soulève donc des questions autour de son utilité et de ses conséquences sur la stabilité du pays.
Selon le cardinal Fridolin Ambongo, « au lieu de se focaliser sur l’examen d’une loi qui divise, il est important de resserrer les coudes pour déceler le jeu funeste des ennemis avec leurs velléités de balkanisation de notre pays ». La sérénité fragile que le Congo connaît depuis le début de l’année pourrait être perturbée par une loi qui ne serait pas appropriée à la nation.
