Dans un contexte de tensions politiques et militaires croissantes en République Démocratique du Congo, le parti politique La Force novatrice pour l’union et la solidarité (FONUS), dirigé par Joseph Olengankoy, se trouve au cœur d’une controverse suite à des allégations portées par Eric Nkuba Shibantu, un proche collaborateur de Corneille Nangaa. Shibantu, exposé récemment comme une figure clé de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC) par l’armée congolaise, a déclaré devant les services de renseignements militaires et la presse à Kinshasa que Joseph Olengankoy, présidant actuellement le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) et ancien ministre des Transports, soutiendrait les actions militaires de l’AFC-M23 contre les institutions du pays.
Face à ces accusations, le FONUS a promptement réagi, rejetant catégoriquement les déclarations de Shibantu comme étant une tentative maladroite de discréditer leur président tant au niveau national qu’international. Le parti souligne l’importance primordiale du dialogue et de la concertation comme moyens de résoudre les conflits et de renforcer l’unité nationale, mettant en avant le respect et l’estime que le peuple congolais porte à Joseph Olengankoy et sa dedication à la cause nationale.
Dans un pays où les tensions entre divers groupes armés et les institutions gouvernementales constituent une menace constante à la stabilité et à l’intégrité du territoire, le FONUS présente le dialogue non pas comme un signe de faiblesse, mais comme une manifestation de noblesse et d’amour pour la patrie. La cohésion nationale, illustrée par le leadership au sein des sphères politiques, socio-économiques, et culturelles, est perçue comme un élément essentiel et vital dans toute lutte pour la paix et la sécurité.
Cette situation intervient alors que l’armée a récemment présenté Eric Nkuba Shibantu comme une figure influente de l’AFC, dirigée par Corneille Naanga, où il aurait occupé le poste de conseiller stratégique et politique. Shibantu a également nommé diverses personnalités congolaises influentes, dont l’ancien président Joseph Kabila et d’autres figures politiques telles que Claude Lubaya, Joseph Olengankoy, et Patient Sayiba, comme soutiens de l’AFC, allégations qui continuent d’agiter le paysage politique congolais.
La mise en lumière de ces divisions et accusations soulève des questions cruciales sur l’avenir de la cohésion et de la stabilité en République Démocratique du Congo, rappelant l’importance vitale du dialogue politique et de la recherche d’un consensus national face aux enjeux sécuritaires et politiques. La réaction du FONUS contre les allégations à l’encontre de son président témoigne de la volonté des forces politiques congolaises de se distancer des conflits armés et de privilégier les voies pacifiques pour la résolution des crises..
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