Les dernières actions menées par le président Félix Tshisekedi laissent présager un Congo fort et résolu à atteindre la sécurité et le développement. En approchant de la fin de son premier quinquennat, les objectifs ambitieux de son successeur de Joseph Kabila sont plus que visibles. Tout a été mis en œuvre pour permettre aux populations congolaises des zones géographiques jusque-là mal servies d’avoir accès aux infrastructures et services sociaux de base grâce au Programme de développement des 145 territoires (PDL-145T).
Durant le Conseil des ministres du 7 avril, le cinquième président congolais a demandé au gouvernement de mettre tout en œuvre pour viabiliser la Caisse nationale de péréquation (CNP). Il inscrit dans l’ordre de paiement permanent déposé à la Banque centrale par le ministre en charge des Finances la retenue de 10% de la totalité des recettes à caractère national revenant à l’Etat chaque année. Ces ressources constituent le fonds de péréquation, dont l’utilisation est prévue par l’article 181, alinéa 3 de la Constitution.
Afin de promouvoir le développement et la solidarité nationale, Félix Tshisekedi a promis de respecter l’octroi de ces 10 % dévolus à la CNP. Ces engagements de principe traduisent la détermination du chef de l’Etat à amplifier les politiques visant à corriger le déséquilibre de développement entre les provinces et les autres entités territoriale décentralisées. Une mission à mener d’ici la fin d’un premier quinquennat jugé négatif par l’opposition.