Le mercredi 5 avril, la Commission électorale de Lamuka (COEL) organisait à Kinshasa une conférence de presse pour passer au crible et demander des mesures correctives aux irrégularités constatées par elle dans le processus électoral.
Selon le coordonnateur de la COEL, Jean-Félix Senga, la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) a pris son temps et peine à satisfaire les exigences des partis qui soutiennent l’opposition. Il a d’ailleurs exigé des précisions quant à la cartographie des centres d’inscription dans les aires opérationnelles 2 et 3, ainsi que le nombre provisoire d’enrôlés par circonscription et par province ainsi que le coût global à ce jour du processus électoral.
Selon M. Senga, le travail accompli par la CENI ne rassure pas vraiment quant à la tenue d’élections transparentes, impartiales et apaisées le 23 décembre prochain. Aussi, il a tenu à émettre l’urgent besoin, selon lui, d’une réunion entre les principales parties prenantes, y compris la CENI, pour évaluer leurs réalisations et corriger collectivement les irrégularités spectaculaires.
Une initiative de la COEL qui a pour but non seulement de mener à bien le prochain cycle électoral mais aussi d’apporter la sérénité et la justice aux habitants de la République Démocratique du Congo.