Ce dimanche 2 avril, plus de 200 congolais ont été expulsés de l’Angola depuis le poste frontalier de Kamako – à 150 kilomètres de la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. Selon le coordonnateur de la Société Civile Force Vivante basée à Kamako, Abbé Trudon Keshilemba, cet expulsé tragique a vu un des siens trouver la mort dans sa tentative de fuite.
« Le corps sans vie a été retourné en Angola », a informé le coordonateur Keshilemba, qui a invité les autorités à trouver une solution pour empêcher ce genre de situations, après le convoi de 3000 congolais arrivé quelques semaines auparavant dans la cité de Kamako.
Les 222 expulsés sont partis ce dimanche et beaucoup d’autres subissent actuellement le même sort. Dans un climat d’insécurité impressionnant, les populations locales subissent le poids de la crise sous la menace de la police angolaise.