En pleine pandémie mondiale, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la République démocratique du Congo, Christian Bosembe Lokando, a été la cible d’une agression barbare et ignoble à Paris. Les auteurs de cette attaque se réclamant des « combattants du Front populaire », étaient visibles dans les images tournées et mises en ligne sur les réseaux sociaux.
En réaction, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la République démocratique du Congo a exigé des autorités françaises des sanctions sévères contre les agresseurs. Le bureau élargi du CSAC a condamné « avec la dernière énergie cette agression barbare, ignoble et indescriptible » et il a exhorté ces autorités à rechercher activement, à arrêter, à juger et à sanctionner sévèrement, « jusqu’au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait ».
Le CSAC a également appelé le gouvernement français à assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle sur le territoire français.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a fermement condamné cet acte et assuré que les autorités de la RDC allaient travailler avec la France pour que justice soit faite.
Après une nuit de terreur, la société civile congolaise espère des réponses rapides et efficaces de la part des autorités françaises et appelle la communauté internationale à agir contre les réseaux violents qui sèment la terreur et le chaos.