Vendredi 31 mars, le territoire de Djugu, dans l’Ituri, a été le théâtre d’une attaque peu commune. Lors de cette attaque, menée par des miliciens de la CODECO, « douze personnes ont été tuées » et « cinq autres villages proches de la chefferie de Mambisa » ont également subi les violences propres aux milices armées.
Les premières informations sur cette attaque militaire font mention également de nombreux pillages et des maisons incendiées. Un tel exode a contraint les habitants de plusieurs villages à rejoindre le chef-lieu de cette entité.
Face à cette dévastation, les FARDC sont parvenues jusqu’à ce site minier de Wala pour « traquer ce groupe armé ». Malheureusement, les pertes humaines restent conséquentes et les dégâts matériels sont significatifs.
Cette escalade de violence est inacceptable et nécessite une prise de conscience collective pour mettre fin à ce type de phénomènes. Les condamnations et les sanctions des organisations internationales contre ceux qui sèment la discorde ne sont donc plus à prouver, car c’est le seul moyen de protéger et d’assurer la stabilité et la sécurité des populations.