: « L’Ouganda joue un jeu assez subtil. D’un côté, il envoie ses troupes à la demande des instances internationales qui cherchent à voir anéantir les milices sans pour autant adresser un reproche précis à Kampala pour sa possible complicité avec des groupes armés ».
Alors que les forces de la Monusco cherchent désespérément à renouer la paix avec les rebelles du M23, l’envoi de plus de 1000 soldats ougandais dans l’est de la RDC à la frontière ougandaise ouvre des interrogations quant à l’objectif exact de ces nouvelles forces.
Un déploiement qui intervient alors que l’opinion publique et les groupes de défense des droits de l’Homme sur place, dénoncent de plus en plus les crimes de guerre et le carnage commis par les rebelles de l’Ituri soutenus par le voisin ougandais.
Crise sécuritaire, complicité présumée, crimes de guerre … à l’heure où les troupes ougandaises sont sur le point de pointer à l’est de la RDC, il est évident qu’une armée étrangère ne constitue pas une solution durable à la crise sécuritaire qui dure depuis des années dans cette région. L’espoir reste suspendu à une paix durable pour cette région malheureuse.