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RDC: L’ambitieux plan de modernisation des infrastructures routères et le défi du contrat sino-congolais

Dans un élan d’optimisme nourri par les accords de partenariat Sino-congolais, la République démocratique du Congo s’apprête à transformer ses artères vitales. Jules Alingete, le chef de service de l’Inspection générale des Finances (IGF), a porté une bonne nouvelle qui rayonne d’espoir sur l’horizon infrastructurel du pays : une allocation annuelle dédiée à la construction des routes chiffrée à 324 millions de dollars. Toujours plus ambitieux, le projet SICOMINES, fleuron de cette collaboration économique, s’engage à financer un réseau de routes nationales pour un montant de 7 milliards de dollars, décaissés en tranches annuelles.

Durant cet exercice de 2024, une enveloppe supplémentaire vient rehausser le budget à 624 millions, témoignant de la volonté de dynamiser la mobilité sur tout le territoire. La corrélation entre l’évolution des prix du cuivre et l’investissement dans les infrastructures est un leitmotiv prudentiel que décline l’IGF : le montant annuel pourra osciller avec les fluctuations des tarifs cuprifères.

Les promesses électorales du Président Tshisekedi, centrées sur le désenclavement des territoires, se concrétisent et reflètent son discours du 20 janvier. Celles-ci trouvent écho dans un nouveau souffle financier de 7 milliards de dollars obtenus à la suite de la renégociation du colossal projet SICOMINES.

Au cœur des débats, les termes du « contrat du siècle » signé en 2008 par Joseph Kabila, invoquent l’image d’une colonisation économique et soulèvent des questions sur l’équité. L’accord d’échange « ressources naturelles contre infrastructures » a principalement profité à la Chine, devenue premier destinataire des exportations minières congolaises. En revanche, la RDC n’a reçu que 822 millions de dollars en infrastructures, une démesure face aux 10 milliards amassés par les entreprises chinoises.

L’IGF n’a pas manqué de fustiger cette disproportion et la dilapidation des ressources minérales. L’instance dirigée par Jules Alingete Key déplore la complicité de « fils égarés du pays » et exige une participation financière des entreprises chinoises, tout en affirmant la nécessité d’un taux d’emploi local dans les projets.

Un cri pour l’équilibre et la justice retentit : l’institution réclame 17 milliards supplémentaires pour les infrastructures, réévaluant ainsi l’engagement chinois à la mesure de la contribution de la Gécamines à l’accord. Tshisekedi, sur la scène mondiale, a fait entendre sa voix et son aspiration à un contrat rééquilibré, et sa campagne pour le juste prix des ressources naturelles de la RDC reflète un impératif national.

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