À Kinshasa, le retour sur les bancs de l’école a été marqué par une vague inquiétante de conjonctivite, une affection oculaire courante provoquant rougeurs et irritations. Cette épidémie oculaire survient en pleine reprise des activités scolaires, à un moment où les enfants regagnent leurs établissements après la pause du premier trimestre. Face à cette situation, la mobilisation est de mise pour contrôler la propagation du mal dans les milieu éducatifs.

L’importance cruciale de la prévention a été soulignée par les directeurs d’établissement, comme David Abeli, à la tête du complexe scolaire Saint Esprit de la commune de Barumbu. Devant une assemblée d’écoliers, il a évoqué les mesures hygiéniques indispensables pour éviter la contagion. Le nettoyage régulier des mains et l’évitement du frottement des yeux fait partie des consignes de base relayées. Abeli a également mis en garde contre l’automédication, et surtout la médication traditionnelle, rappelant l’importance de consulter un professionnel de santé au moindre symptôme.

Parmi les initiatives déployées pour soutenir cet effort préventif, l’installation de kits de lavage des mains au savon a été mentionnée. Les enseignants et les élèves semblent avoir bien reçu le message, à l’instar de Zaha et Asifiwe, deux jeunes élèves qui partagent leur prise de conscience des consignes à suivre, évitant tout contact qui pourrait favoriser la transmission de l’infection.

Dans un autre établissement de Barumbu, l’école primaire Mboliasa, Jeanne Kayaya opte pour une approche plus intime de la sensibilisation, allant de salle de classe en salle de classe. Elle insiste sur l’application des conseils médicaux concernant le type de savon à utiliser et sur des mesures comme le lavage fréquent des mains, soulignant que l’effet de ces sessions d’information est plus significatif lorsque dispensées dans un cadre plus restreint et moins déconcentrant pour les enfants.

La conjonctivite infectieuse, souvent bénigne mais gênante, implique une hygiène rigoureuse pour éliminer tout risque de contagion et nécessite souvent un traitement adapté pour dissiper l’inflammation de la conjonctive. La prise de conscience de la communauté scolaire de Kinshasa sur ces mesures préventives semble être un pas important dans la lutte contre l’épidémie, soulignant la capacité de réaction proactive face aux enjeux de santé publique..

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