Dans un élan de fermeté sans précédent, le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, a édicté une interdiction de quitter le territoire congolais à l’encontre de 82 candidats impliqués dans des affaires de fraude électorale. Ces derniers, confrontés aux accusations portées par la CENI, voient leurs espoirs de circuler librement au-delà des frontières de la République Démocratique du Congo anéantis.

La décision judiciaire intervient comme une réponse inébranlable aux suffrages annulés pour des motifs graves: fraude, corruption, actes de vandalisme à l’égard du matériel électoral et détention illégale des appareils électroniques dédiés au vote.

Cette mesure drastique a été révélée par la cellule de communication du parquet général près la Cour Constitutionnelle qui s’est fait l’écho de cette nouvelle auprès de notre rédaction. Réagissant avec diligence, le procureur a formulé deux directives clés, adressées aux entités gouvernementales compétentes.

D’une part, la Direction Générale de Migration (DGM), se voit ordonner l’injonction de bloquer aux personnalités épinglées la possibilité de transgresser les limites nationales. Cette première correspondance fait écho à la décision de la CENI datée du 05 janvier 2024, une date désormais marquée du sceau de l’action judiciaire.

D’autre part, la Commission Électorale Nationale Indépendante est interpellée à travers une seconde missive. Celle-ci vise à exhorter l’organe électoral à remettre tous les documents probants qui ont motivé l’invalidation des voix des candidats concernés.

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