Le pare-feu démocratique en République démocratique du Congo semblait quelque peu incandescent le vendredi 22 décembre, alors que la Mission d’observation électorale du Conseil national de la jeunesse (MOE-CNJ) signalait de nombreuses anomalies durant les élections générales. Face à la presse à Kinshasa, William Mukambila, le dirigeant émérite de cette entité, a partagé les découvertes préliminaires.

Il a tristement exposé la narration des incidents majeurs, relevant même un tragique cas de décès d’un concurrent politique, accompagné des difficultés liées à la mobilisation des kits électoraux dans plusieurs centres de conscription. Ces événements mettent en évidence un défi patent de respecter l’important précepte démocratique d’élection libre et juste.

La composition du tableau des défis est devenue encore plus intrigante avec le cas du territoire d’Isangi où une ouverture tardive des bureaux de vote a été documentée. De plus, des actes de vandalisme par des individus indisciplinés ont perturbé le déroulement serein de l’acte démocratique à l’EP, Yambose Lumumba. Heureusement, cette situation a été jugulée par l’intervention rapide des forces de l’ordre, comme souligné par le président de la MOE-CNJ.

Élargissant le focale de la lentille d’observation, il se dessine une image tout aussi troublante dans la province de l’Ituri où le constat des bulletins de vote déjà remplis a été révélé. Parallèlement, au Kasaï-central, plusieurs stations de vote ont été paralysées par un problème technique récurrent lié à l’insuffisance des câbles.

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