C’est avec une profonde émotion que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a exprimé son ébahissement face aux déclarations du Cardinal Ambongo, semant le doute sur la tenue des élections prévues pour le 20 décembre 2023. Pour la structure chargée de superviser ces échéances capitales, de tels propos sont non seulement inappropriés, mais ils portent également le feu et la discorde en une période cruciale pour l’avenir de la nation.
La déclaration de cet éminent responsable de l’église a été vivement critiquée par la CENI, qui y voit une tentative malveillante de déstabiliser le processus électoral en cours. L’organe électoral considère ces allégations comme une attaque flagrante à ses efforts inlassables pour assurer la tenue du scrutin dans les délais constitutionnels.
« Elle (la CENI) perçoit cette déclaration comme une mise en accusation anticipée visant à déstabiliser toutes les parties impliquées dans le processus électoral qui entame sa phase terminale, à faire dérailler tous les efforts déployés par la CENI pour respecter les délais électoraux conformément à la constitution, et à semer la discorde et la confusion », souligne le communiqué.
Ce n’est pas sans une certaine déception que l’institution dirigée par Denis Kadima s’est aussi adressée à la mission d’observation électorale des églises catholique et protestante (MOE CENCO-ECC). Elle les a invités à prendre leurs distances par rapport aux propos controversés du Cardinal, affirmant que de telles déclarations ne contribuent nullement à la sérénité nécessaire à une transition démocratique réussie.
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